Après la rédaction de mon mémoire nommé « UI DESIGN, contrainte et créativité », nous avons vu que de nouveaux termes comme UX design, UI design et affordance étaient désormais bien ancrés dans notre quotidien, qu’on le veuille ou non.
Pour rappel, nous nous étions posés la question suivante « Les designers UI préviligient-ils l’affordance et la standardisation de l’UX design au détriment de la créativité ? ».
Nous avions appris que même si l’interface utilisateur pouvait être visuellement attractive, son utilité ne résidait que dans l’expérience utilisateur. En effet, l’UI a besoin de l’UX pour façonner la meilleure expérience.
On comprend ainsi que l’UID n’est donc qu’un des composants de l’UXD dont elle est complémentaire et que celui-ci, malgré leur collaboration, doit respecter la stratégie de l’expérience utilisateur sous tous ses aspects.
Nous savons aussi qu’aujourd’hui les méthodes de conceptions se standardisent de plus en plus avec cette volonté de simplification et d’épurer au maximum l’interface pour simplifier les échanges homme-machine.
J’avais donc pensé, pour le projet, travailler avant tout sur un support numérique. Ma première idée serait de retravailler ou de créer le site internet d’un lieu culturel de la métropole lilloise. Il s’agirait donc d’une demande fictive émanant d’un musée ou faisant fond sur un événement local avec lequel je serais libre de créer de nouveaux designs qui changent des sites commerciaux classiques ou réseaux sociaux. L’enjeu de ce projet serait donc de réussir à renouveler des designs qui peuvent paraître un peu « classiques » et représenter au mieux ce que le commanditaire souhaite. L’exemple du KIKK festival me paraît être tout à fait cohérent avec cette idée de renouvellement.
Quand quelque chose sort des codes et donc de la standardisation, cela nous marque dans un sens, que ce soit par la surprise, le dégoût, l’émerveillement, etc. Bref cette « chose » ne nous laisse pas indifférent.
J’avais pensé au départ à l’Opéra de Lille mais leur site a malheureusement été mis à jour il y a quelques semaines. Mon deuxième choix se pose sur le musée de la Piscine de Roubaix qui semble être un choix assez judicieux au vu des relations qu’entretiennent le musée et l’école.
Je pourrais ainsi analyser un site existant et développer le côté créatif de celui-ci.
Je pourrais également réaliser ce même procédé pour une application et, pourquoi pas, travailler avec un autre commanditaire.
J’ai donc réfléchi à partir de plusieurs problématiques :
-Comment modifier le design du quotidien sans pour autant troubler outre mesure l’expérience utilisateur ?
-Comment proposer un nouveau point de vue compte tenu d’une affordance déjà bien ancrée?
-La standardisation des outils de conception est-elle synonyme de récurrence graphique?